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Chroniques et joli couteaux
2 décembre 2007

KNTR #1 - Avril 2001, L'Iran

The Kronik’s News Travel Report #1

Wwwiiiiiiiiiiiiiiiizzzzzzhhhhoooooooooooooooouuuuuuuuuuuuuuuuu ! ! ! ! ! ! ! !

Salut les péwouais d’la Yaute et d’aut’part,

Petit conseil d’amis à lire absolument : Je me sens très en forme pour ce message où j’ai une tonne de choses à dire. Alors pour les pressé(e)s et les stressé(e)s du taf, imprimez et lisez tranquille un bon trois feuilles à la main, les couilles en éventails pour certains et les ovaires au repos pour certaines. Appelons ceci « The Kronik’s News Travel Report ». Tout ce que je raconte, je le pense mais je l’écrit au 123ème degré.

C’est Pécor’ Kronik en pleine expé au pays des Tortues Ninjas alias Back-to-Before-World, la contrée des enculés d’Islamiques.

Un Kronik en Iran, ou l’histoire d’un coup de gueule qui fait du bien :

Encore un voyage pour le boulot qui me prends la tête. En fait, ce qui me fait chier, c’est le côté humanitaire de la chose. Je ne suis définitivement pas fait pour faire de l’humanitaire ! Alors, histoire que ça aille mieux, rien ne vaut une bonne gueulante sur tout ce qui passe et trépasse. Positif est ma devise mais faut pas m’faire chier, créfiou d’fosse à purin !

Tortues Ninjas, ou la baise totale :

Quésakoquessa c’est quoué une Tortue Ninja ? Eh ben y a que le Djé, envoyé spécial en Truquie qui peut savoir je crois. Ce sont là des bêtes étranges et toutes noires. C’est en fait le vagin version islamique. Mesdemoiselles et Mesdames, ne soyez donc point offusquées par ma description de la femme islamique précédente. Vous devriez plutôt vous estimer heureuse d’être là où vous êtes et surtout de votre condition de femme, plus ou moins supérieur à l’homme. D’ailleurs et en passant, vive le MLH.

Pour revenir au point de départ avant que je ne m’égare trop, les femmes, en Iran, sont considérées comme presque rien. Elles doivent vivre cachées sous une carapaces de toile épaisse et noire. D’où l’appellation de Tortue Ninja, copyright Clerc Djé. On en voit que le visage.

Elles ne sont qu’un objet à utilisation multiple. Leur première vocation est de faire à manger pieds nus avec la marmaille autour. Bien sur, la laisse leur permet d’aller pisser proprement au toilette.

Ensuite, elles servent d’organe reproducteur. En gros, leur vagin ne sert que pour les gosses. Vient ensuite le plus beau : elles servent d’organe de plaisirs sexuels grâce à ce cher anus qui doit en prendre un sacré coup.

Ensuite, il faut savoir que la tortue Ninja commune des prés est très difficile à catcher avec l’appareil photo. On obtient que des images furtives d’une ombre noire qui a l’air de se déplacer sur coussin d’air.

C’est assez hallucinant de se retrouver par là, à peu prés 30 ans en arrière. Je n’était pas encore né il y a 30 ans, mais ici, c’est du direct live, que ce soit pour la condition de la femme, les infrastructures, les bagnoles, le pouvoir politico-religieux made in Ayatola-Komeni, …

Taliban, ou la bétise avant tout :

Sachez qu’il y a pire que ça avec l’Afghanistan et tous ces tarés de Taliban. Eux, ils ont décrétés le retour en arrière de à peu près 50 ans. Ainsi, même le visage des femmes est cachés par une grille ! C’est le pays des commandos Tortues Ninjas de choc.

Pour ceux qui suivent un temps soit peu l’actualité mondial, ils sont en train de détruire des merveilles historiques et archéologiques. Avant d’être colonisé par les Musulmans, la pays était Bouddhiste. Ceux-ci avait taillé dans des falaises d’immenses statues de Bouddha qui avait pu échapper à la guerre. Le prétexte ? Facile, il n’existe qu’un dieu et un seul. Laisser ces statues serait prendre le risque d’un retour au Bouddhisme pour certains.

C’est le retour de l’application « à la lettre » du Coran par des troupeaux entiers de fanatiques débiles. Si je ne me trompe pas, c’est la charria. En gros, si tu fait un adultère, tu es lapidé ; si tu voles, on te coupe un ou des membres ; si tu tues, on te tues.

Nos amis Fat Boy Slim ont déjà mixé leur connerie.

Remember …

They know what they know,

But they don’t know what they do,

They destruct,

What a fuck !

Religion, ou légion de couillons :

Dire qu’il y en a encore qui vont à l’église ou au temple ou à la Mosquée ou …

Ils mènent pourtant tous le même combat. Le Pape n’a rien a envié à l’Ayatola Koméni ! Ils ont tous les deux des palettes entières de morts sur la conscience mais sans aucun remords ni reproches. Rien n’arrête leur folie ni leur démesure. Ils sont les promoteurs en chef d’un instrument de mort, d’aliénation et de terreur des peuples. J’arrive toujours pas à comprendre que le genre humain soit un mouton si facile à mener à l’abattoir.

En plus on découvre seulement maintenant que les prêtres catho lubriques et déjantés sont pédophiles. Bien sur, ils ne mettent pas de capotes, comme l’ordonne le Pape, et l’église les protège. Vive le catéchisme, ou la fin de la virginité ! Content de pas y avoir été et merci Papa Maman.

Iran, ou le pays des Ingénieurs et de l’emmerdement totale :

Trop funny, ici, tout le monde est ingénieur. En fait, les 19/20ème sont des ingénieurs cadeau Bonux. On peut quand même dire que leur niveau s’étale allègrement du BEP au DUT. Le 1/20ème qui reste est potentiellement valable. Le problème, c’est qu’il faut pas mal de chance pour tomber sur les bons. J’ai pas eu ce coup de cul là ! Le plus fort, c’est qu’ils se compare à l’aise à des pays civilisés et développés. Ils s’y croient carrément et veulent même t’apprendre le boulot que tu es venu faire. Bon, j’dis pas que je ne me sois pas un peu tendu au boulot. Du tout. Je me suis bien énervé, limite de me casser. Au moins ça a porté ses fruits, ils ont compris qu’ils ont un putain de décalage avec la réalité. Ils se mettent même à écouter ce que je dis depuis que j’ai mis les « i » sous les points.

Concernant cet emmerdement totale, il n’y a effectivement pas grand chose à foutre par ici. A visiter, il y a les rues. Le satellite étant interdit, on oublie vite qu’il y a des télés. Pas vu d’Internet Café et en plus tout est écrit en Perse, écriture très artistique et magnifique. Autant dire que l’ouverture de l’Iran sur l’extérieur est quasi nulle. Heureusement, j’avais pris quelques kilos de journaux et magazines. Le plus fort, c’est que j’ai même pris du boulot interne à ma boite avec moi. Eh bé devinez quoi, je l’ai vachement bien avancé car il n’y a que ça à faire. Lire et bosser ont été mes deux plus grosses activités.

J’ai aussi écrit pleins de trucs de pseudo-poèmes, d’idées à la PKZ et aussi des chansons que j’écoute.

Bush, ou l’histoire d’un boucher :

Il était un fois un Serial Killer répondant au nom de Bush. On le surnommait dans les milieux autorisés, Bush le Boucher. Fort de plus de 100 victimes à l’année, il est parvenu à devenir, on ne sait pas vraiment comment, le roi du monde. Ca devait être dans ses gênes puisque sa famille comptait déjà un autre Serial Killer, ex roi du monde lui aussi. Là où ils sont forts, c’est que jamais personne ne les a arrêter ou même inquiéter légèrement dans leurs quêtes insatiables de pendaison, électrocution, gazification, lapidation, et j’en passe et des meilleures.

Maintenant qu’il est roi du monde, ce n’est plus 100 victimes par an mais par jour qu’il s’autorise. Il bombarde l’Irak car ils auraient recommencés à fabriqués des armes de destructions massives chimiques et nucléaires. Pourquoi pas. Là où je ne suis absolument pas d’accord, c’est qu’il oublie de faire pleins d’autres victimes en bombardant l’Israël. Il ne faut pas oublier que ce pays possède l’arme nucléaire et toute les armes de destructions massives possibles et inimaginables. Ils sont tout aussi dangereux que l’Irak. En plus, ils n’hésitent pas à massacrer tout un peuple désarmé. Je me rappelle, dans les livres d’histoires, d’un certain Hitler qui a fait la même chose à plus grande échelle.

Vive les Etats Unis et leur lot de débiles profonds.

Note : peut-être que sous l’ère Bush, on verra apparaître aux US les premières boucheries charcuteries de viande humaine !

La viande, cette maladie méconnue du monde scientifique :

Bon ben, vive le bio. Quoique, il suffit d’aller au Royaume Désunis pour ramener sous sa botte un embryon de fièvre aphteuse qui peut tout contaminer en un rien de temps. Celle-ci est la nouvelle fashion victim de nos amis les bovins. Avec la vache folle et la tremblante du mouton, on n’a que l’embarras du choix de notre contamination. Fait chier de devenir végétarien, ça mène à rien. A quand la grippe de la sardine et la chtouille des haricots, je vous l’demande. Vivement qu’on emménage sur Mars et qu’on bouffe des asperges en cachetons, du poulet en tubes et des côtes de bœufs en bouteilles !

Il faut qu’on la fasse cette révolution alimentaire bordel de merde. Sinon, on va tous devenir des Américains à la sauce Krostfel-Jacob. Pas cool !

Vivement que les scientifiques se mettent à bosser sur la conservation en bon état du genre humain. Je veux dire par là, sans trop de mutations diverses.

Perso, je suis partant pour qu’on me sponsorise pour faire un big jardin avec des poules, des vaches, etc … tout à l’ancienne, pas d’engrais que de la terre, de l’eau, du soleil, de l’attention et de l’amour de la nature dont nous faisons partie. Ou dont nous faisions partie, je ne sais plus vraiment.

La drogue, ou les emplois-vieux du troisième âge (voir quatrième) :

Ca se passe en Italie. Des retraités ont eus une idée pour s’occuper et gonfler leur retraite. Deux septuagénaires de 70 et 77 ans se sont fait chopés avec devinez quoi ? De la drogue ! ! ! C’est nul quoi, surtout quand y en a pu ! Ces deux jeunes-vieux pleins d’énergie et d’extasie se sont propulsés dealers de drogues en tout genres. Leur planques ? La maison de retraite bien sur. Ils avaient quand même en leur possession 56 g de shit, 15 d’héro, 16 de coco et 70 exta. Alors oubliez la Jardin Anglais ou tout autre lieux de perdition et rendez-vous à la maison de retraite la plus proche. J’crois d’ailleurs que je vais vite y inscrire ma grand-mère, histoire d’avoir de bons plans pas trop chero.

Toujours dans la drogue, un gars s’est fait pincé avec des planches sculptées (très jolies d’ailleurs) venant d’Inde. Le problème c’est qu’il ne savait apparemment pas que le bois était en fait du shit ! Bien essayé quand même. Je sais maintenant que cette idée n’est pas vraiment la bonne.

L’hiver, ou à la quête de la saison perdue :

Dedieu, y faut que j’me casse 7 jours pour que l’hiver arrive enfin avec de la neige partout. C’est cool et c’est tant mieux car je vais pouvoir en profiter. Gnac, gnac, gnac ! D’ailleurs, qui aime le ride me suive, je suis plus motivé que jamais ! Aucune autre pensée, ou presque, n’arrive à occulter ce désir profond de peuf à tracer à donf. Je lance les hostilités dés mon retour. Par contre et comme d’hab’, ne compter pas sur moi pour des soirées de bitures à point d’heures. Je ne mange pas de ce pain là pendant la saison sacrée qui ne fait que commencer même si elle est bientôt terminée. Vive les pantoufles, le cinoch’ et la PS2.

La montagne, ou l’autre face non-cachée de l’Iran :

L’Iran est aussi un pays montagneux en plus de moyenâgeux. On y bouffe pas super et pas varié mais les montagnes sont bien là. J’ai passé la semaine à Tabriz, ville et région pas très loin de la frontière Turque. Cette ville est à 1400 m d’altitude. Mais pas de neige avant les 2000 m. Les sommets que l’on aperçoit derrière la première barrière montagneuse sont bien blancs. Il y a des stations avec seulement des tire-culs. C’est mieux ainsi pour la sécurité. Je n’imagine pas une seule seconde prendre un téléphérique ici à moins de vouloir en finir avec la vie. Les pentes ne sont pas extra raide dans ces stations. Pour trouver mieux, on peut parler aisément d’expédition et d’aventure. Un peu comme la Roumanie, je crois.

France Gall, ou le Jazz du cœur :

J’suis tombé amoureux d’une chanson de France Gall. J’la connaît presque par cœur et je vous la livre car elle est pleine de chaleur, de rythme, d’amour, de bonheur et de poésie. Imaginez un rythme 100% jazz d’enfer avec une contrebasse qui fouette l’air au milieux de cuivres chantants, de cordes claquant les sons et de la voix aiguë que pousse France Gall. Perfect !

Pour un Blues entendu

Tout au fond de la nuit

D’une petite rue

De la ville endormie

Moi, j’ai le cœur qui jazz

J’ai le cœur qui jazz

Et pour le grand éclair

D’un orchestre d’enfer

Qui éclate en plein ciel

Aussi chaud qu’un soleil

Moi, j’ai le cœur qui jazz

J’ai le cœur qui jazz

Pour un voilier qui danse

Pour une fleur des chants

Pour tes yeux quand j’y pense

Et j’y pense souvent

Moi, j’ai le cœur qui jazz

J’ai le cœur qui jazz

Pour cette peur d’aimer

Qui parfois me poursuit

Pour le moindre couplet

Que me chante une amie

Moi, j’ai le cœur qui jazz

J’ai le cœur qui jazz

Pour une grande joie

Ou pour un peu de peine

Un rien venant de toi

Un tout petit « je t’aime »

Et j’ai le cœur qui jazz

J’ai le cœur qui jazz

Voilà voilà les zoz’. Ainsi se termine « The Kronik’s News Travel Report ». J’espère avoir des réactions ou des critiques car peut-être bien que ce n’est que le premier tome d’une longue série. Je m’amuse comme un p’tit fou à vous écrire ces conneries. En plus, ça soulage et ça rapproche du Home Sweet Home tant vénéré

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